Au Japon, Asics emploie des scanners Artec 3D pour créer des copies de ses chaussures d’une grande précision. Le fabricant souhaite obtenir des données 3D de haute qualité pour numériser ses produits, renforcer le contrôle qualité et développer le contenu commercial vidéo et animé. Le choix s’est porté sur Artec Space Spider, un instrument portable reposant sur la technologie de la lumière bleue qui change la donne en offrant un champ de capture supérieur, avec la photogrammétrie.
La méthode de travail est la suivante : après la fabrication d’une paire de chaussures, l’équipe la scanne sous différents angles. Pendant la construction du modèle 3D à partir des données du scan, une multitude de photographies sont prises et importées directement dans Artec Studio, où le modèle 3D est corrélé aux clichés pour la texture photo.
Le processus varie quelque peu en fonction de l’utilisation finale des données du scan. Si l’équipe compte utiliser le modèle final à des fins commerciales, celui-ci est prêt immédiatement après le traitement et l’application de la photogrammétrie dans le logiciel Artec Studio. En revanche, si le modèle est destiné au contrôle qualité, plusieurs étapes supplémentaires dans le logiciel de métrologie Geomagic Control X peuvent être nécessaires. Dans ce cas-là, les dimensions du modèle sont inspectées et un rapport est généré dans le logiciel, excluant toute possibilité d’inexactitude.
« Cette démarche nous permet de comparer rapidement les données de scan 3D et les données CAO, d’éliminer les variations causées par les mesures manuelles et de réaliser des inspections précises et visuellement complètes, ce qui est aussi utile pour les améliorations. Il est également possible d’automatiser le procédé d’inspection, ce qui nous permettra d’obtenir des informations plus précieuses plus rapidement » explique Shintaro Nagata, membre de l’équipe des technologies numériques d’ASICS.
