Fikret Kalay, responsable R&D chez Autodesk, nous explique comment le couplage de la conception générative avec la fabrication additive permet d’innover, en concevant des pièces différemment, ce qui permet d’alléger voire de réduire le nombre pièces d’un sous-ensemble. Une approche qui trouve aussi bien des débouchés en aéronautique, qu’en automobile ou dans le monde du BTP.

« L’approche de conception est très importante en fabrication additive et varie d’un procédé à l’autre, si l’on veut en tirer pleinement parti. Pour simplifier, on a trois types principaux de procédés pour la fabrication additive de pièces bonne matière en série : ceux à base de poudre que l’on agglomère (SLS, MJF…) ; ceux à base de dépôt d’un filament (FDM…) ; ceux pour les pièces de grande taille, proches du FDM mais qui nécessitent une approche différente », explique Fikret Kalay, Senior Research Manager chez Autodesk.
L’intérêt des procédés à base de poudres est leur précision autorisant des pièces très complexes. Le concepteur va devoir tenir compte de deux contraintes majeures : l’optimisation des formes pour minimiser le volume de poudre utilisée, en évidant les zones massives, tout en limitant les reprises ultérieures ; l’orientation de la pièce lors de sa fabrication pour améliorer sa précision et limiter les supports nécessaires.

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