Vu à ses débuts comme un moyen d’étaler à moindre coût des pics de charge pour effectuer des calculs gourmands en puissance, le Cloud Computing a commencé à devenir une potentielle approche d’entreprise vers 2018. La pandémie de la Covid-19 a forcé la main aux entreprises qui s’y sont lancées pour poursuivre leurs activités. Les bureaux d’études n’échappent pas à cette vague de fond et nombre d’éditeurs de CAO, de simulation, de GDT et de PLM proposent maintenant l’accès à des versions optimisées de leurs applicatifs On Premise dans le Cloud, en attendant de les avoir réécrits pour qu’ils soient SaaS natifs. Avec à la clé pour les BE des gains en performance, en agilité, en collaboration, en sécurité et en coût.
La pandémie n’a fait qu’accélérer le mouvement des entreprises vers le Cloud. Nous avons fait en un an et demi ce qui aurait demandé normalement six ou sept ans », résume Florence Ferreira, porte-parole d’Autodesk pour l’Europe Sud. Un avis partagé par l’ensemble des acteurs du Cloud, qu’il s’agisse de fournisseurs d’infrastructures, d’éditeurs de logiciels ou d’utilisateurs. Il faut dire qu’avec les mesures de confinement éloignant les ingénieurs des bureaux d’études, les industriels n’avaient pas trop le choix. Ils devaient mettre en place des moyens permettant aux collaborateurs de travailler à […]