C’est LE chantier sur lequel travaillent d’arrache-pied tous les constructeurs automobiles : la voiture autonome. La semaine dernière le gouvernement a annoncé un plan pour les deux prochaines années avec une trentaine d’actions prévues pour “faire de l’Hexagone l’un des terrains privilégiés pour le déploiement de services de mobilité routière automatisée entre 2022 et 2025.”
Une première marche repose sur la loi d’orientation des mobilités (LOM) adoptée en 2019. Elle encadre la circulation des véhicules autonomes en régime permanent dès cette année, les véhicules sans opérateur à bord dès 2021, et ceux accueillant du public en 2022. Seconde marche du plan, la mise en place d’un référentiel démontrant la sécurité des différentes applications des véhicules autonomes et déterminant donc leur autorisation à circuler. La dernière volée d’actions repose sur la création de formations spécialisées dans le domaine des logiciels, de guides méthodologiques sur les besoins de déploiement de la connectivité, ou encore sur les modalités d’une communication à l’adresse du grand public sur la conduite autonome et ses atouts.