Le secteur automobile est particulièrement touché par la crise sanitaire. Le groupe Renault par exemple annonce une perte de 8 milliards d’euros en 2020 avec un chiffre d’affaires en baisse de près de 22% par rapport à l’année précédente. En crise avant la pandémie, le constructeur français était plombé par les mauvais résultats de sa filiale Nissan. Mais, lors de la présentation de ses résultats à la presse, Renault a montré un redressement sur le second semestre 2020 dû notamment à un plan d’économie de 1,2 milliard d’euros. Une note positive qui préfigure le plan de redressement de la firme baptisé Renaulution. Courant jusqu’à 2023, celui-ci vise à restaurer la compétitivité en adoptant une discipline stricte en matière de coûts, en s’appuyant sur ses compétences en matière de motorisation électrique et sur la maîtrise technologique de l’Alliance pour renforcer son efficacité, et en allant plus loin dans les services de données, de mobilité et d’énergie. Enfin, Renault souhaite tirer parti de ses quatre marques en optimisant leurs différenciations afin de les rendre plus rentables.
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