Menée par Continental sur l’année 2020, une étude montre que la crise du coronavirus a modifié l’attitude des français face à leurs modes de déplacement. De manière paradoxale, malgré les restrictions de mobilité, 16 % de la population française déclare utiliser sa voiture plus fréquemment qu’avant le début de la crise. Cette hausse est cependant à relativiser, car il s’agit de la plus faible en comparaison internationale. Mais, logiquement, la peur de la contamination pousse ceux qui le peuvent à opter pour un mode de transport individuel. L’étude montre également que l’importance de posséder une voiture a augmenté de manière significative avec la crise sanitaire.
Mais le plus marquant est sans doute la perception du véhicule électrique à l’heure où tous les constructeurs d’automobiles travaillent sur le sujet. Selon l’étude, la voiture électrique peine à séduire les automobilistes, seuls 43 % des Français se sentent prêts. Alors que plus de 80% des chinois sont disposés à sauter le pas. Les freins à l’adoption de ce type de voiture sont nombreux à commencer par le prix. Une particularité française, seul pays où le prix des véhicules électriques est largement supérieur aux modèles thermiques. L’ensemble des autres pays interrogés cite en premier lieu le manque de bornes de rechargement comme barrière principale (en Allemagne, en Chine, au Japon et aux États-Unis). Le prix arrive dernier pour l’essentiel d’entre eux (troisième sur quatre pour le Japon). Le nombre de stations de rechargement arrive en deuxième position en France (49 %) et reste une préoccupation de poids.