LA FABRICATION ADDITIVE ET DES PIÈCES EN MATÉRIAUX COMPOSITES SÉDUIT DE PLUS EN PLUS LES INDUSTRIELS. LE POINT COMMUN DE CES DEUX TECHNIQUES EST DE CRÉER LA MATIÈRE EN MÊME TEMPS QUE LA FORME DE LA PIÈCE. LE PROCESS DE FABRICATION CHOISI IMPACTE DONC FORTEMENT SES CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES. IN FINE, IL EST PLUS COMPLEXE DE CONCEVOIR ET D’OPTIMISER CE TYPE DE PIÈCE QUE SON ÉQUIVALENT MÉTALLIQUE USINÉ TRADITIONNELLEMENT…
Contrairement à l’usinage par enlèvement de copeaux ou à la tôlerie, par exemple, la fabrication additive (FA) et la fabrication de pièces en matériaux composites créent la matière en même temps que la forme de la pièce. A chaque nouveau projet, on élabore un nouveau matériau dont les caractéristiques physiques dépendent de la géométrie, mais aussi du process de fabrication. L’orientation des fibres, leur type et quantité, le choix de la résine, la température de cuisson … pour les composites ; le matériau, le nombre de couches, les épaisseurs de paroi, le positionnement d’éventuels supports… pour les techniques de FA, tous ces paramètres et leurs variations d’une pièce à l’autre influent sur le résultat final.
Dans les deux cas, les process sont relativement récents et en évolution constante. Il en existe plus de six pour l’additif manufacturing et plus de huit pour les techniques composites. Il faut également compter sur l’introduction régulière de nouveaux matériaux et des multiples combinaisons possibles dans le cas des composites. On notera enfin une convergence des deux techniques. On peut désormais imprimer des pièces en 3D avec un matériau chargé de fibres courtes. Exemple : le polypropylène chargé de fibres de carbone pour assurer une haute tenue en température et en rigidité. […]
