Elle pèse 750 kg. Contient essentiellement de la fibre de verre. Pourtant elle peut transporter cinq personnes sur n’importe quelle autoroute avec une très faible consommation. Telle est la fiche d’identité de la Gazelle, un SUV urbain développé totalement en numérique.

La simulation de crash est une démarche numérique utilisée par les constructeurs automobiles pour diminuer ou compléter les essais physiques. Très performante, elle exige cependant des ressources hardware puissantes notamment lorsque l’on évalue un modèle dans son ensemble, et des compétences en calcul numérique. Autant dire, que dans la très grande majorité des cas, ce sont les grandes entreprises qui l’ont adopté. Pourtant, Gazelle Technologies, une entreprise de moins de 10 salariés, l’a exploité pour développer une nouvelle voiture en matériau composite particulièrement innovante.

POUR BAISSER LA CONSOMMATION : BAISSER LE POIDS

Quelle folie a bien pu piquer en effet Gaël Lavaud, le créateur et Président de Gazelle Tech pour se lancer dans cette aventure et défier des entreprises dont certaines sont plus que centenaires ? « Nous allons vers un doublement du parc automobile mondial d’ici 20 ans. Une croissance qui se fera essentiellement dans les pays émergents et dans un contexte où l’énergie manquera. Comment maintenir nos capacités de déplacement et fabriquer des véhicules dans ces pays ? La seule solution c’est de concevoir des voitures à faible consommation ! Et comme 75 % de la consommation d’un véhicule est due à son poids, toutes choses étant égales par ailleurs, il faut agir sur ce paramètre en premier. » D’où l’objectif de construire une voiture en matériaux composites… moitié moins lourde que son homologue en acier.

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