Frank Michel Bouchaud, en charge de la commercialisation de la fabrication additive chez HP, nous a fait part de ses retours d’expériences clients en évoquant les grandes règles à respecter pour concevoir des pièces plus performantes et plus faciles à imprimer.
Fort de son savoir-faire en impression jet d’encre pour le papier, HP s’est lancé voici quelques années dans l’impression 3D, avec un process innovant, le Multi Jet Fusion (MJF). « On travaille à partir de couches de poudre semi-cristalline de 80 microns (PA 12, PA 11, TPU, TPA…) sur lesquelles la tête d’impression vient déposer deux types d’agents. L’agent de fusion est déposé là où l’on veut avoir de la matière, l’agent détaillant est lui déposé sur le pourtour de la pièce pour éviter que l’agent de fusion ne se diffuse par capillarité dans tout le bac de poudre. C’est la peau de la pièce. Une fois que l’ensemble de la strate aura été imprimée, on l’expose à une source de chaleur, la poudre qui aura été exposée à l’agent de fusion devient liquide et fusionne avec la couche inférieure. Une fois l’ensemble de la pièce imprimée on se retrouve avec une enveloppe contenant un liquide. Les opérations de parachèvement transforment ce liquide en un solide isotrope », explique Frank Michel Bouchaud, en charge de la commercialisation de la fabrication additive chez HP.
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