Cela faisait deux ou trois ans qu’HP l’évoquait. Cette fois-ci, ça y est, le géant de Palo Alto lance sa propre imprimante 3D : la Jet Fusion 3D Solution. Deux machines sont disponibles, la 3200 et la 4200, aux prix respectifs de 120 et 145 K€ approximativement. La première est dédiée prototypage, tandis que la seconde peut aller jusqu’à la production de pièces finies en petites séries.
La technologie MultiJet Fusion est, d’après HP, 25 fois plus rapide que celle du dépôt de fil fondu, et 10 fois plus rapide que le frittage laser pour une épaisseur de couche de 20 microns. Elle repose sur un système de liage de poudre activé via une source d’énergie. La technique utilise pour l’instant un thermoplastique, le PA 12, particulièrement polyvalent et résistant. Des matériaux transparents ou dotés de propriétés ignifuges, ainsi que des élastomères devraient suivre, tout comme la possibilité d’imprimer des pièces en couleur grâce à des colorants.
Misant sur un écosystème ouvert, HP a noué plusieurs collaborations stratégiques, d’une part pour le développement de son catalogue de matériaux en s’associant à Arkema, BASF, Evonik et Lehmann & Voss, et d’autre part sur la partie logicielle avec des partenariats signés avec Autodesk, Materialise ou Siemens.