Selon Cadremploi, trois secteurs se partagent le gros des recrutements d’ingénieurs en France. Le premier est celui des sociétés de services et logiciels informatiques. "Nous diffusons 20 000 à 30 000 offres d’emploi et créons 10 000 emplois par an", affirme Guy Mamou-Mani, co-président du Groupe Open et président du Syntec Numérique, qui représente aujourd’hui près de 1 500 entreprises. De plus en plus de sociétés de services du numérique se créent et ont des besoins massifs de recrutement.
Second secteur celui des transports. Les entreprises du Groupement des industries françaises aéronautique et spatiales (GIFAS) prévoient ainsi de recruter environ 10 000 personnes en 2014, 3 000 de moins qu’en 2013. Airbus, par exemple, envisage de recruter 200 ingénieurs et cadres en 2014. Safran 5 000 à 6 000 recrutements en 2014 et 2015. "Même l’automobile, qui avait freiné l’emploi pendant la crise, reprend ses recrutements", affirme le président de l’Observatoire des ingénieurs. En chiffres, l’industrie des transports c’est 81 900 emplois : 31 850 dans l’aéronautique, 7 800 dans le spatial, 34 150 dans l’automobile et 6 050 dans le ferroviaire.
Enfin, le dernier secteur qui embauche des ingénieurs, c'est celui de l’ingénierie…Altran a ainsi intégré 4 000 nouveaux ingénieurs en 2014, dont 2 200 en France. Autre exemple d’entreprise d’ingénierie qui recrute : Ségula Technologies, qui lance une campagne de recrutement de 700 ingénieurs pour l’automobile à l’occasion du Mondial de l’auto 2014.