Selon Ernst and Young, la France se classe première en Europe en termes d’attractivité pour les investisseurs sur l’année 2018. Le cabinet d’analyse a recensé 339 projets d’implantations ou d’extensions de sites industriels sur cette année-là (contre 323 en 2017), devant la Turquie (203 projets) et l’Allemagne avec 152 projets. Dans le même temps, le Royaume-Uni a enregistré une chute de 35 % du nombre de projets sur son sol (140 en 2018 contre 216 en 2017), « en raison de l’inconnue Brexit », note l’étude.
Cette performance n’est pas un accident heureux. Entre 2014 et 2018, les investissements directs étrangers en France ont augmenté de 47 % contre une hausse de 7 % en Allemagne. Au Royaume-Uni, la baisse est constante depuis 2017 (-15 %). Pour les investisseurs interrogés dans le cadre de l’étude, la croissance française va être tirée par des secteurs comme le numérique (31 % des réponses), l’énergie (28 %), les technologies vertes (21 %) et les services aux entreprises (21 % également).