La réalité virtuelle, c’est cher. La réalité virtuelle, c’est surtout pour les jeux vidéo. Et puis de toute façon c’est compliqué à mettre en œuvre… Des clichés qui ont encore la vie dure, mais qui sont en voie de disparition dans le secteur du bâtiment. L’activité pourrait bien être révolutionnée par cette technologie qui devient enfin accessible économiquement et techniquement. Deux salons se tiennent à quelques jours d’intervalle pour vous en convaincre : Laval-Virtual d’un côté et BIM World de l’autre.
La réalité virtuelle est sans doute en train de bouleverser l’architecture et les habitudes du monde de la construction. Même si peu d’agences d’architectes l’utilisent faute de moyens, de compétences ou seulement de formation, le potentiel est là et ne peut que croître.
D’abord parce que l’offre matérielle, logicielle, et applicative explose. C’est notamment les casques (ou masques selon les appellations de chacun) de réalité virtuelle qui tirent le marché vers le haut. Exemple, HTC annonce au moment où j’écris ces lignes un nouveau casque de RV : le Vive Focus Plus. Il est autonome et accompagné de contrôleurs trackés sur six axes à la place du modèle 3 axes de son prédécesseur. Côté applications, on a l’embarras du choix. On citera la préparation d’opération médicale, la revue de projets et, plus originale, l’aide au recrutement de charpentier, ou de grutier avec une mise en situation virtuelle lors de l’entretien. Des applications professionnelles, mais aussi il est vrai grand public, qui s’enrichissent mutuellement.
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