Les jeux olympiques sont terminés, mais ils ont été l’occasion de prouver encore une fois l’intérêt de la simulation numérique. Des ingénieurs de la division Manufacturing Intelligence du Groupe Hexagon, ont monté que de petites variations sur le taux d’humidité de l’air peuvent avoir un profond effet sur le corps des athlètes.
Les simulations indiquent que même dans des conditions météorologiques moyennes, 27 °C en juillet et un taux d’humidité de 70 %, les coureurs qui participent à la course des 10 km pourraient avoir une température corporelle supérieure à 39 °C. Une température qui dépasse 38 °C est considérée comme un état fébrile, et des recherches montrent que les êtres humains doivent maintenir leur température corporelle entre 35 et 39 °C pour que les réactions biochimiques du corps soient optimales. Lorsque la température ressentie est supérieure à 32,2°C, les athlètes peuvent subir des coups de chaleur, des crampes ou un état d’épuisement dû à la chaleur.
L’humidité joue aussi un rôle important en relation avec la performance et la santé des athlètes. Au mois de juillet, le taux d’humidité moyen à Tokyo est de 70 %, mais s’il atteint 90 %, les athlètes exsuderont en moyenne 810 ml, comparé aux 630 ml pendant les 30 minutes que dure approximativement la course. Alors que la transpiration favorise le refroidissement du corps en évaporant la chaleur par la peau, la forte humidité contenue dans l’air pendant les jours humides, réduit considérablement l’effet de refroidissement de l’évaporation, si bien que l’inconfort des athlètes est exacerbé dans ces conditions. En même temps, la déshydratation accélère l’augmentation de la température corporelle globale, en renforçant à son tour son impact.