Depuis les premiers pas effectués voici plus de 25 ans, le reverse engineering fait maintenant partie de la panoplie des outils couramment utilisés par les spécialistes en charge du patrimoine. Qu’il s’agisse d’évaluer l’état structurel ou les pathologies dont souffre un bâtiment, comme pour la restauration de Notre-Dame de Paris, d’évaluer s’il est possible de remettre debout les ruines de Palmyre, ou de permettre aux archéologues de visiter à leur guise la Grotte de Lascaux, le reverse engineering est au cœur de tous les chantiers.
15 avril 2019, 20h00, la France stupéfaite assiste en direct sur les écrans de télévision à l’incendie de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris et à la chute de sa flèche. L’incendie, qui durera une bonne partie de la nuit, consumera les 4 à 5 000m3 de chêne qui composaient la charpente […]