Depuis une vingtaine d’années, l’image de marque de l’industrie auprès des 18-25 ans s’est particulièrement dégradée. Pourtant, on manque de bras et de cerveaux dans ce secteur qui a toutes les difficultés du monde à embaucher. D’ailleurs, les jeunes n’imaginent pas un instant que l’industrie recrute…
Logique, lorsque les médias grands publics abordent ce sujet, c’est majoritairement pour en souligner les points négatifs : délocalisations, plans de licenciements, grèves, rémunération « indécente » des dirigeants, risques et ratés industriels, etc. Le cinéma ? Même image rébarbative de l’entreprise en général. Au hasard des titres qui me reviennent : Le placard, La très très grande entreprise, Violence des échanges en milieu tempéré, Ressources humaines, Prud’hommes… Rien que les titres foutent les jetons ! Quant à la classe politique, les orateurs les plus écoutés par les jeunes ont bien souvent une vision marxisante de l’entreprise, synonyme de souffrance, d’exploitation, et de tensions sociales.
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