Rendre plus simple et fluide l’expérience client, rendre le monde plus connecté, prendre en compte le changement climatique, faire converger les technologies, tels étaient les mots d’ordre les plus entendus au CES 2020 à Las Vegas.
Concrètement, quelle moisson d’idées cet événement planétaire, avec ses 4 000 exposants et 170 000 visiteurs professionnels, apporte dans son millésime 2020 pour l’ingénieur ou le bureau d’études ? Le visiteur attentif et endurant (15 – 20 km par jour) pourra déceler des innovations, de l’inspiration transsectorielle, repérer des fournisseurs, des partenaires et clients, et bien sûr des pépites technologiques.
Les innovations se trouvent tout d’abord dans les nombreuses start-up de l’Eureka Park, la France y étant très fortement représentée avec 250 jeunes pousses, parfois sous l’égide de grands groupes (CEA, l’Oréal…), avec des bijoux technologiques qui ne demandent qu’à trouver leurs cas d’utilisation ou leurs partenaires industriels. 45 startup françaises avaient reçu un « CES Innovation Award » .
L’innovation est aussi disséminée dans les stands des sociétés établies, voire des géants mondiaux. Ainsi, Sony présentait un écran 3D sans lunettes stéréoscopiques, basée sur l’observation de vos yeux et reconstituant une image en 3D animée.
Mais « nous n’avons aucun plan de développement ni de commercialisation » m’ont répondu les présentateurs. […]