L'enquête nationale de L'Atelier BNP Paribas réalisée par l'Ifop fait le point sur ces Français qui postent des informations personnelles et professionnelles sur Internet. Résultat des courses : plus d'un Français interrogés sur deux (53%) admet publier sur Internet, régulièrement ou occasionnellement, des informations privées. Ils sont 30% à le faire avec des informations professionnelles.
Facebook s'impose pour 58% des personnes diffusant des données liées à leur travail, très loin devant les blogs (14%), Viadéo (14%), LinkedIn (8%), Twitter (7%) et MySpace (6%). Les actifs justifient principalement la diffusion de données liées à leur emploi ou à leur entreprise par le souci de développer leur réseau (36%) et leur activité professionnelle (27%). 23% le font pour se faire connaître dans leur milieu professionnel.
Notons tout de même que 70% des personnes ne publient jamais de données sur internet… Elles font de l’inutilité de tels procédés (48%) et de la crainte d’une mauvaise utilisation des informations (33%) les deux principaux motifs pour ne pas diffuser de données professionnelles sur Internet. 21% des actifs ne publiant jamais invoquent également le fait de ne pas être autorisé à le faire. Enfin, et de manière notable, seul 11% des interviewés disent redouter de voir leurs idées reprises par la concurrence.
En outre, les actifs ne semblent pas réellement souscrire à la diffusion des informations par le biais d’un outil appartenant à l’entreprise : 27% seulement des actifs seraient ainsi intéressés par la mise en place d’un système de publication leur permettant de partager des éléments relatifs à leur expertise. L’idée d’un dispositif institutionnalisé par l’entreprise ne convainc donc pas les actifs, en dépit de la propension à communiquer autour de leur travail.
Enfin, un peu moins d’un actif sur deux (42%) juge efficace la stratégie déployée par son employeur pour promouvoir la marque et les services de l’entreprise sur Internet et les réseaux sociaux. On relève à ce sujet que 26% des actifs interrogés estiment que l’entreprise n’a même aucune stratégie de ce genre.