La Fédération des Industries Mécaniques et ses syndicats membres ont rédigé un document intitulé « Mécanique + Environnement = une équation durable ». Trois grands axes y sont plus particulièrement développés : la réduction de la consommation d’eau et d’énergie, la réduction des émissions polluantes et le développement des énergies renouvelables.
La FIM soutient dans ce document que les industries mécaniques accordent une part toujours plus importante de leur budget en R&D à la performance énergétique et environnementale et que, très tôt, « elles ont développé des procédés spécifiques d’éco-conception de leurs produits, travaillé sur des procédés plus propres, étudié comment réduire leur propre impact sur l’environnement, optimisé leurs procédés de fabrication, innové dans des produits moins énergivores… »
La fédération milite pour la mobilisation des pouvoirs publics, notamment pour « créer les conditions favorables afin que les industries mécaniques conservent voire développent leur position dans le monde en leur assurant un cadre réglementaire stable, veiller à ne pas augmenter les exigences des directives européennes lors de leur transposition, soutenir ou encourager les entreprises dans leurs efforts de recherche et développement et pérenniser les soutiens financiers aux investissements verts par des financements bonifiés ».
Et pour aider les petites entreprises de la mécanique à devenir plus économes, la FIM lance avec le Cetim (Centre Technique des Industries Mécaniques) un programme d’accompagnement pour qu’elles s’approprient les meilleures pratiques pour produire « propre » et « sobre ». C’est le programme Acamas (programme d’accompagnement à la mise en place de stratégies pour les PME mécaniciennes) qui servira de modèle.