Philippe Laufer, DGA en charge des marques chez Dassault Systèmes, nous explique pourquoi le jumeau numérique doit être multiple et ouvert au monde réel. Il devient ainsi un outil formidable pour optimiser le développement et la production de nouveaux produits, proposer de nouveaux services ou aider les industriels à décarboner leurs usines.
« Pour nous, le jumeau numérique ne peut pas être un document, cela doit être un modèle scientifique exécutable, ‘‘expérienciable’’, permettant d’évaluer différents scénarios. Mais attention, il n’y a pas 1 jumeau numérique pour un système donné, il y en a N au cours de sa vie », prévient Philippe Laufer, DGA en charge des marques chez Dassault Systèmes. « En effet, le jumeau numérique doit déjà reprendre les grandes étapes du développement d’un système. On va donc retrouver un jumeau numérique du générique de la mission, puis un jumeau numérique du Business Model pour, par exemple, comprendre l’influence de la variation du coût des matières premières ou de l’énergie. Ensuite, on va trouver un jumeau numérique de la vue système du produit ou du service, tant d’un point de vue[…]Cet article récent n'est pas en ligne!
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