La réalité virtuelle a fait ses preuves sur le plan technologique. Mais il n’est pas toujours facile d’intégrer ce type d’équipement dans le cycle de développement produit, comme peut l’être la CAO ou le contrôle qualité. Le groupe Kion a semble-t-il passer l’épreuve avec succès…
« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » soulignait Napoléon Bonaparte. Une immersion virtuelle vaut mieux qu’un modèle 3D sur un écran d’ordinateur. C’est le constat de Jérôme Gouault, Directeur R&D du site de Châtellerault qui conçoit et fabrique des chariots de magasinage pour les marques Fenwick, Linde et Still du groupe allemand Kion : « la revue de projet en réalité virtuelle est devenue une phase standard de développement lorsque nous lançons un nouveau modèle. Cela au même titre que la modélisation 3D, le calcul de structure, ou les tests de prototypes physiques ». Entamée il y a quatre ans sur le site français, la démarche s’est en effet totalement standardisée depuis. Elle a d’ailleurs été répliquée sur trois autres sites, en Allemagne et en Chine, pour réaliser les mêmes revues de conception de véhicules logistiques de marques différentes.
CHOISIR UN SYSTÈME SIMPLE À EXPLOITER
Après avoir évalué trois systèmes différents, c’est la solution logicielle d’ESI Group, ESI IC.IDO. que l’entreprise a choisi. Celle-ci pilote le vidéoprojecteur à l’échelle 1, les caméras de tracking des mouvements de l’opérateur, ainsi que le casque de réalité virtuelle et le manipulateur pour interagir avec l’environnement 3D. Kion a d’ailleurs opté pour la location de l’équipement. L’ensemble assure une immersion complète dans la scène projetée.
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