Le marché des stations de travail est particulièrement dynamique depuis plusieurs années : + 10% prévus pour 2019. Logique, il suit les besoins en matière d’ingénierie, de simulation numérique, mais aussi d’imagerie et d’animation 3D qui explosent tous secteurs industriels confondus.
Pour faire tourner nos logiciels d’ingénierie favoris, il faut des PC costauds, ou plutôt leurs versions professionnelles baptisées stations de travail. Ce marché regroupe les classiques tours, les stations de travail mobiles, les versions en rack, en lame, et les stations de travail tout-en-un (hardware intégré à l’écran). Parmi ces segments, c’est sans doute celui des stations de travail mobiles qui connaît la plus forte progression. Il représentait une part maximale de 23% en 2016 et devrait croître de 6% cette année.
LE PORTABLE S’IMPOSE
Ce sont HP, Dell, Lenovo, Fujitsu, et Nec qui dominent le secteur. Mais la compétition s’exacerbe, avec notamment de nouveaux acteurs comme Asus qui se lance lui aussi dans la bataille. Il faut dire que la vente de stations de travail est une activité rentable. Le prix moyen des configurations (1800 €) est plus élevé que celui des PC classiques, les marges sont nettement plus fortes, enfin les retombées en termes d’image de marque sont loin d’être négligeables. Les utilisateurs ne peuvent qu’être gagnants de cette franche concurrence. Le rapport prix/performances d’une station n’a jamais été si favorable, et les évolutions technologiques visent à faciliter l’utilisation des machines.
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