Pour exploiter un jumeau numérique il faut faire communiquer une maquette numérique avec des données terrains, avec un éventuel outil de simulation numérique, puis créer l’application qui en tire parti. Une tâche parfois ardue dont se charge Virtual IT selon vos besoins spécifiques.
Buzz Word du moment, le jumeau numérique occupe le devant de la scène et bon nombre d’industriels y voient un outil pour optimiser la conception et l’exploitation de leurs équipements. C’est sur ce créneau particulier que la société Virtual IT se positionne depuis sa création en 2008. Cette PME de moins de 20 personnes a construit son savoir-faire autour des protocoles de communication propres à l’internet des objets, et des interfaces homme-machine. « Nous sommes à la fois prestataire de services et éditeur d’outils métier » explique le créateur et actuel patron de l’entreprise toulousaine Jean- François Pal. « Nous avons développé des briques techniques pour créer des architectures logicielles sur mesures facilitant la conception de jumeaux numériques chez nos clients. Ces briques permettent de connecter la maquette numérique 3D, que cela soit d’un sous-marin, d’un satellite ou d’un poste électrique, avec les données provenant de l’équipement réel. Puis de créer l’application logicielle et son interface pour exploiter ce double virtuel temps réel d’une manière la plus ergonomique possible » .
Les clients de Virtual IT sont le Cnes, dans le cadre d’ingénierie système, Airbus pour ses chaînes d’assemblage, Ventana dans le cadre de ses procédés de fabrication industrielle, ou encore Enedis (ex ERDF). Pour ce dernier, l’entreprise a par exemple développé un jumeau numérique de ces postes source (transformateur électrique) pour planifier des interventions sur le terrain, former les équipes, et superviser les équipements. Grâce à lui, il est possible d’identifier des défaillances électriques, du système incendie, des réseaux souterrains, des conduites d’eau et de la ventilation, de générer des alertes de maintenance, voire de piloter certains équipements. L’une des applications porte notamment sur la sécurité des agents de maintenance. Avant, seuls des documents papier (lorsqu’ils étaient disponibles…) leur permettaient d’identifier les zones dangereuses. Une identification purement théorique et uniquement en 2D. Le jumeau numérique autorise désormais un balisage virtuelle en 3D de ces zones à risque, en temps réel, et en tenant compte du fonctionnement ou de l’arrêt des équipements électriques. Les opérateurs sont désormais géolocalisés par un GPS intégré à leur casque. Les informations sont croisées avec les données du digital twin, et une alerte les prévient s’ils dépassent une zone sécurisée.
Ce même type de jumeau numérique peut être utilisé pour modifier un équipement, et jouer un nouveau scénario de fonctionnement dans ce cas. Et donc découvrir l’impact de ces interventions de design ou de données de production sur le résultat final.