La rareté de certaines pièces détachées et leur coût parfois exorbitant incitent les consommateurs à jeter leurs appareils en panne plutôt que de les réparer. Face à ce constat, la start-up aixoise Marklix propose une plateforme d’intermédiation permettant aux fabricants de digitaliser une partie de leurs stocks et de les mettre en relation avec des professionnels de l’impression 3D. Une solution anti-gaspillage totalement en phase avec la récente obligation pour les fabricants d’un bien à mettre à disposition des vendeurs ou des réparateurs les plans de fabrication par impression 3D des pièces détachées indispensables à son fonctionnement.
Grâce à un réseau de prestataires labellisés, la production des pièces détachées est systématiquement confiée au prestataire situé le plus près possible de la commande. Par ailleurs, l’équipe de Marklix a conçu des algorithmes capables de détecter les défauts de conception, calculer les coûts de fabrication et choisir les matériaux et technologies d’impression les mieux adaptés au bon fonctionnement de la pièce. L’entreprise commence également à développer une intelligence artificielle permettant d’identifier plus précisément “l’imprimabilité” en 3D d’une pièce et de guider les fabricants dans cette transition. Enfin, les fichiers 3D envoyés par les fabricants sont protégés par une Blockchain privée réglant ainsi d’éventuels problèmes de fuite de propriété intellectuelle et de gestion de la responsabilité en cas d’accident ou de casse.